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Titre : La vie à mille décibels
Auteur : Rachael Lucas
Editeur : Albin Michel Jeunesse
Date de publication : 2017
Note : 3/5
Grace a seize ans. Elle aime l’équitation, sa meilleure amie Anna, sa famille et ça lui suffit à être heureuse. Introvertie, hypersensible, passionnée, pleine d’humour et d’empathie Grace s’apprête à naviguer dans les eaux troubles du lycée. L’âge adulte qui se profile, les parents qui ne comprennent rien, les doutes, les garçons, les rivalités… Un moment peu évident pour n’importe quel adolescent. Pour Grace, c’est une montagne infranchissable. Grace est atteinte du syndrome d’Asperger. C’est une hypersensible, tant sur le plan émotionnel que sensoriel. Un son, une odeur, une matière peut la déranger. Les relations sociales sont pour elle un vrai casse tête : se concentrer sur son interlocuteur, comprendre le sens de la conversation et ses non-dits, anticiper la réponse qu’elle va faire… Et pourtant, il est temps de plonger dans cette vie qui l’attend, de découvrir qui elle est et de prouver au monde ce dont elle est capable, de connaître les joies et les angoisses du premier amour, de se trouver pour mieux trouver les autres.
Ce roman m’intriguait par le sujet dont il traite : l’autisme. Ayant récemment vu (et adoré) la série Netflix Atypical qui aborde la même thématique, je m’attendais à y trouver une héroïne tout aussi attachante que peut l’être Sam. Cependant, j’ai été un peu déçue de cette lecture…
Grace, le personnage principal, n’a pas réussi à m’attendrir ni à me toucher. J’ai trouvé que l’autisme était maladroitement abordé, parfois de manière trop légère, et à d’autres moments trop abrupte. J’ai découvert une ado égoïste, caractérielle et extrêmement rancunière envers sa mère, qui pourtant fait tout pour l’aider. D’ailleurs parlons-en, de la maman de cette histoire. Elle est présentée comme un monstre centrée sur elle-même parce qu’elle souhaite faire autre chose que de s’occuper de ses enfants et palier à l’absence de son mari : elle veut travailler. Elle est passée pour la grande méchante de l’histoire, j’ai trouvé que cet acharnement était de trop.
Bref, je ressors déçue de ma lecture. J’en attendais peut être un peu trop, et c’est dommage..
Je remercie les éditions Albin Michel Jeunesse pour l’envoi de ce roman.