












Ma lecture de Dietland, roman de Sarai Walker, s’est faite en résonnance avec l’actualité. Vous avez peut être entendu parler de la nouvelle émission de M6, Renaissance ? Ce concentré de grossophobie consiste à montrer la perte de poids de personnes obèses et de célébrer leur « renaissance » (comme si ces personnes n’avaient pas vécu jusque là…). L’émission a été étrillée à juste titre dans une tribune de Gras Politique, qui a également lancé une pétition que je vous invite à aller signer.
Pour en revenir au roman, Dietland est un mélange extraordinaire de dénonciation de la grossophobie ordinaire, d’alliance et de riposte féministe. L’autrice, Sarai Walker, fait le tour du sexisme dans notre société ; du carcan qui enferme les femmes dans une haine de leur corps et une comparaison constante aux autres ; de la misogynie omniprésente.
Lire la suite Dietland ou la riposte féministeTout dans ce roman tourne autour de trois choses : le livre Que le diable m’emporte de Mary MacLane, les guêpes et Brookhants, un pensionnat pour jeunes filles.
La base de l’intrigue repose sur la mort de deux pensionnaires, Clara et Florence. Amoureuses transies l’une de l’autre, elles meurent tragiquement, et on retrouve à côté de leur corps le livre de Mary MacLane. Ce livre à la couverture rouge semble surgir à chaque nouvelle mort, laissant planer l’idée d’une malédiction qui y serait rattachée.
Cet événement est au coeur du roman écrit par Merrit dans les années 2010, qui sera ensuite adapté en film avec Audrey et Harper en actrices principales. Le trio sera confronté à certains événements surnaturels qui surgissent sur les lieux du tournages, qui ne sont autres que Brookhants.
Considérée à tort comme de la sous-littérature, la littérature d’horreur et d’anticipation est composée de différents courants : on y trouve des contes, des nouvelles, de la science fiction, de la romance ; on y trouve des histoires de fantômes, de maison hantée et de vampires, du gore, du suspens, de l’angoisse, de la manipulation psychologique ; on y trouve des explications surnaturelles ou terre-à-terre… Bref, c’est un genre aux possibilités multiples dont le but est de susciter de la peur ou du malaise chez le/la lecteur·rice.
Je dis « sous-littérature » parce que malheureusement c’est le cas de tout genre littéraire qui devient populaire : si ça peut être lu par tout le monde, ce n’est pas de la « vraie » littérature. On est d’accord que c’est un raisonnement tout pourri qui gangrène le monde littéraire (le même débat inutile existe concernant le young adult ou la littérature dite « féminine »).
Puisque je vous rabâche les oreilles avec ça en ce moment, autant continuer sur ma lancée ! Si vous aussi vous avez une pulsion sorcière en ce moment, voici une liste non exhaustive des choses à lire, voir ou écouter pour en apprendre plus sur ce personnage mythique ! Lire la suite Sélection spéciale Sorcières
J’ai découvert Laura Bates avec ses essais, aujourd’hui je la redécouvre à travers son premier roman. Y sont mêlés avec brio féminisme, sorcellerie et adolescence ! Lire la suite Coup de coeur : The Burning, les destins parallèles d’une sorcière au XVIIe et d’une adolescente au XXIe
Lisa Lister est une sorcière de troisième génération et se présente un peu comme une experte sur le sujet. J’avais hâte de me plonger dans son essai pour en apprendre un peu plus ! Sauf que… je n’ai pas du tout adhéré à sa manière d’aborder les sorcière et la culture qui s’y rattache.
Je m’attendais à lire un livre qui replace la figure mythique dans la société actuelle, mais il n’en est rien. C’est plus un pseudo-guide dans lequel l’autrice étale sa science. Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé Witch, et c’est bien dommage. Lire la suite Witch, un pseudo-guide pour trouver la sorcière qui est en soi