Le nouveau film de Polanski fait des remous. Entre celleux qui le défendent en disant qu’il faut séparer l’artiste de l’homme, et celleux qui se mobilisent pour le faire déprogrammer, pas de doute, on en entend parler.
Pour rappeler les faits : Roman Polanski est accusé de viol par 12 femmes. Les agressions sexuelles ont été commises alors que certaines d’entre elles avaient 9 ou 10 ans.
Choisir de programmer ou d’aller voir un film de cet homme, en ayant connaissance du nombre de femmes et de filles qui ont dénoncés ses violences sexuelles, c’est non seulement accorder un soutien financier et moral à un violeur pédocriminel récidiviste, mais c’est aussi refuser – encore une fois, de prendre en considération la parole de ces femmes victimes. C’est une double violence. Lire la suite « J’accuse » ou l’impunité des violeurs dans le monde du cinéma