Witch, un pseudo-guide pour trouver la sorcière qui est en soi

Lisa Lister est une sorcière de troisième génération et se présente un peu comme une experte sur le sujet. J’avais hâte de me plonger dans son essai pour en apprendre un peu plus ! Sauf que… je n’ai pas du tout adhéré à sa manière d’aborder les sorcière et la culture qui s’y rattache.
Je m’attendais à lire un livre qui replace la figure mythique dans la société actuelle, mais il n’en est rien. C’est plus un pseudo-guide dans lequel l’autrice étale sa science. Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé Witch, et c’est bien dommage.

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Witch
Lisa Lister
Hay House
2017
12.80 euros / 304 pages
Note : 2/5

 

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A witch is a wise woman, a healer. Yet for so long the word « witch » has had negative connotations. In this book, third generation hereditary witch Lisa Lister explains the history behind witchcraft, why identifying as a healer in past centuries led women to be burned at the stake, and why the witch is reawakening in women across the world today. All women are witches, and when they connect to source, trust their intuition, and use their magic, they can make medicine to heal themselves and the world. This book is a re-telling of Herstory, an overview of the different schools of witchcraft and the core principles and practices within them. Discover ancient wisdom made relevant for modern witches.

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Pendant les quelques 300 pages du livre, j’ai eu l’impression que Lisa Lister s’écoutait parler et se rengorgeait dans son statut de sorcière de troisième génération. Ce n’était qu’une suite de « nous les femmes sommes puissantes« , « reprenons notre pouvoir« , « écoutons la voix du féminin sacré qui nous appelle« , etc. INTERMINABLE !
Elle parle beaucoup pour ne rien dire et donne l’impression de brasser du vent, ce qui m’a passablement agacée. Le ton très théâtral et grandiloquent a achevé de m’irriter.

L’autre point qui m’est resté en travers de la gorge, c’est le dédain de l’autrice pour les minorités de genre. Elle évoque au début les personnes transgenres pour appuyer que son livre ne s’adresse pas à elles, mais aux femmes cisgenres. Je trouve ça hyper violent. Dans SA perception de la sorcière, elle exclue tout une communauté. 

Le côté spirituel est très présent dans cet essai. Je pensais que l’autrice replacerait la sorcière dans la société moderne, mais non. Je n’ai pas été réceptive à cet aspect, mon approche étant plus intellectuelle et sociologique. Je comprends que les rituels, prières, invocations et autres cérémonies dédiées au féminin sacré et à la déesse fassent du bien, mais ce n’est pas du tout pour moi.
Les répétitions incessantes de l’autrice m’ont donné l’impression qu’on me forçait la main ou qu’on essayait de me faire un lavage de cerveau.

Quelques rares parties du livres sont consacrées à des explications plus « rationnelles », et heureusement ! J’ai donc pu découvrir les différents courants spirituels dans lesquels s’inscrivent les sorcières, les dates importantes de l’année et leur signification (Samhain, Yule etc), les phases de la lune…

Globalement, je ressors très déçue de ma lecture. Si vous êtes une femme cisgenre réceptive à la spiritualité, ce livre est fait pour vous. Si ce n’est pas le cas, fuyez !

 

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