Les Figures de l’Ombre, ces mathématiciennes Noires oubliées de l’Histoire qui ont travaillé pour la NASA

Les Figures de l’Ombre a longtemps été dans ma PAL. Je voulais lire le livre avant de regarder le film : l’histoire de femmes Noires qui ont travaillé activement à la réussite scientifiques des Etats-Unis dans les années 1940/1950, c’est assez incroyable !
J’en avais entendu beaucoup de bien, mais je dois avouer que j’ai moins accroché que j’aurais voulu.

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Les figures de l’ombre
Margot Lee Shetterly
HarperCollins
2018
7.50 euros / 432 pages
Note : 4/5

 

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Les « ordinateurs de couleur ». Tel était le descriptif de poste des mathématiciennes afro-américaines Dorothy Vaughan, Mary Jackson, Katherine Johnson et Christine Darden, employées à la NASA dans les années soixante. Armées de simples crayons, règles et calculatrices, ces quatre scientifiques ont permis la réussite de la mission de John Glenn en 1962 : il fut le premier astronaute américain en orbite, dix mois seulement après Youri Gagarine. Grâce à ces femmes, les Etats-Unis devaient prendre la tête de la course à la conquête spatiale.  Pourtant, leurs noms sont restés inconnus du grand public pendant plus de cinquante ans. Dans une Amérique des années soixante rongée par la ségrégation raciale et le sexisme,  leurs carrières ont été pour ainsi dire oblitérées.

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Les Figures de l’Ombre a longtemps été dans ma PAL. Je voulais lire le livre avant de regarder le film : l’histoire de femmes Noires qui ont travaillé activement à la réussite scientifiques des Etats-Unis dans les années 1940/1950, c’est assez incroyable !
J’en avais entendu beaucoup de bien, mais je dois avouer que j’ai moins accroché que j’aurais voulu.

Le style m’a déroutée, et j’ai eu du mal à tenir jusqu’à la fin. L’autrice est très factuelle dans ce qu’elle écrit. Elle nous bombarde de dates, de vocabulaire technique et de noms. Difficile de garder en tête toutes ces choses, qui finissent par former un magma mental. D’autant plus qu’elle alterne entre différentes mathématiciennes, je me suis embrouillée.

Si l’on fait abstraction de l’abondance d’informations, il ressort quelque chose de très fort de cet essai historique (parce que oui, ce n’est pas un roman mais un essai). A une époque où la ségrégation était encore d’actualité, où la place des femmes était à la cuisine, c’est incroyable de voir que des femmes Noires ont pu travailler pour la NACA et la NASA.
La pression de la guerre était telle que racisme et sexisme ont été mis de côté.

Comment est-il possible que cette partie de l’histoire soit oubliée ?!

Chacune des femmes présentées dans ce livre a du faire des sacrifices pour parvenir à obtenir ces emplois de mathématiciennes, ou calculatrices humaines comme dit l’autrice. Elles ont du combiner vie de famille et travail quand c’était mal vu pour une femme de faire autre chose qu’obéir à son mari.
Au delà de l’exception concernant leur emploi, elles ont transmis des valeurs féministes à leur entourage. Elles se sont encouragées et soutenues les unes et les autres.

Malgré le style d’écriture qui m’a paru fastidieux à lire, je garde une impression tenace des Figures de l’Ombre. J’ai très envie de voir ce qu’a donné l’adaptation cinématographique !

5 réflexions sur « Les Figures de l’Ombre, ces mathématiciennes Noires oubliées de l’Histoire qui ont travaillé pour la NASA »

  1. Ok, j’apprends que des femmes noires ont travaillé pour la NASA dans les années 40… Je me le note, je trouve ça incroyable. Merci pour ta chronique !

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