5 livres que j’ai envie de lire cet automne

Qui dit automne, dit ambiance particulière. On commence à avoir envie de se pelotonner sous un plaid, une tasse de thé à portée de main. On regarde les feuilles qui tombent en tourbillonnant… Bref, on enclenche progressivement le mode « lectrice hibernatrice » !

En contemplant ma PAL infinie, j’ai eu envie de sélectionner 5 livres qu’il me paraissait propice de lire, en accord avec cette humeur particulière.

Rebecca – Daphne du Maurier

En plus d’être un classique de la littérature anglaise, Rebecca est au programme du club de lecture féministe d’Emma Watson, Our Shared Shelf, pour les mois de septembre/octobre.

Résumé : Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide,  de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?

Tess d’Uberville – Thomas Hardy

Toujours dans la lignée des classiques anglais, j’ai très envie de lire Tess d’Uberville. Ce roman traîne dans ma PAL depuis près de deux ans, je profite de mon penchant pour les classiques du moment pour m’y plonger !

Résumé : Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d’Urberville, un de ses jeunes maîtres. L’enfant qu’elle met au monde meurt en naissant.
Dans la puritaine société anglaise de la fin du XIXe siècle, c’est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance.

La petite Fadette – George Sand

J’ai comme projet de lire (ou relire, en ce qui concerne La petite Fadette) tous les romans de George Sand. J’ai commencé par Indiana cet été, le premier qu’elle ait écrit. La petite Fadette est son troisième roman. Je l’ai lu et relu en étant ado, et je l’aime tout particulièrement parce que l’édition que j’ai date des années 50, et je la tiens de ma grand-mère !

Résumé : Dans le pays, on l’appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d’un farfadet et les pouvoirs d’une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l’un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d’elle. Mais l’amour d’une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l’autre « besson. »

Reign of Shadows – Sophie Jordan

Un peu de fantastique ! Ca fait très longtemps que je n’ai pas lu de livre  de ce genre, ça commence à me manquer. En plus, Reign of Shadows est une réécriture du conte Raiponce, et promet de mettre en scène une héroïne badass comme je les aime !

Résumé : Seventeen years ago, an eclipse cloaked the kingdom of Relhok in perpetual darkness. In the chaos, an evil chancellor murdered the king and queen and seized their throne. Luna, Relhok’s lost princess, has been hiding in a tower ever since. Luna’s survival depends on the world believing she is dead.
But that doesn’t stop Luna from wanting more. When she meets Fowler, a mysterious archer braving the woods outside her tower, Luna is drawn to him despite the risk. When the tower is attacked, Luna and Fowler escape together. But this world of darkness is more treacherous than Luna ever realized.
With every threat stacked against them, Luna and Fowler find solace in each other. But with secrets still unspoken between them, falling in love might be their most dangerous journey yet.

Les vies de papier – Rabih Alameddine

Je conclus cette sélection dans un tout autre registre avec Les vies de papier. Depuis ma lecture de La Perle et la Coquille ou encore de Perspolis, je m’intéresse un peu plus à la littérature du Moyen-Orient, d’autant plus lorsqu’elle s’oriente sur des thématiques qui touchent aux droits des femmes (et parlent de livres !!)

Résumé : Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. Cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle traduit en arabe les œuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. À la fois refuge et  » plaisir aveugle « , la littérature est l’air qu’elle respire. Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l’odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l’imprévisibilité de Beyrouth.