Le chemisier – Bastien Vivès

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Titre : Le chemisier
Auteur : Bastien Vivès
Editeur : Casterman BD
Date de publication : 2018
Prix : 20 euros
(204 pages)

Note : 3/5

1Étudiante en Lettres classiques à la Sorbonne, Séverine n’est ni belle, ni laide, ni brillante, ni médiocre. La jeune femme coule une existence banale, sans éclat mais sans drame, aux côtés d’un compagnon qui lui prête moins d’attention qu’aux séries télévisées ou aux jeux vidéo. À l’issue d’un baby-sitting, elle se voit prêter un chemisier en soie qui va mystérieusement changer sa vie. Du jour au lendemain, les hommes posent sur elle un regard différent, chargé de désir. Le vêtement est-il doté d’un pouvoir magique ? Séverine l’ignore, mais elle constate qu’il lui permet de se sentir davantage en confiance. Et de reprendre en main son destin…
2Le chemisier m’a été recommandé (et prêté !) par Aufildeslivres. J’en ai entendu beaucoup de bien, le résumé me plaisait… mais après la lecture, je n’ai pas su quoi penser. Je ne sais pas si j’ai aimé… Une chose est sûre, j’ai été prise au dépourvu par la tournure que prend l’histoire !

Les dessins sont en dégradés de gris et de blanc, aucune couleur à l’horizon. Le trait est fin, les émotions parfaitement transmises sur les visages, parfois dénués d’expression mais tellement parlant. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère qui se dégageait des planches.

Concernant l’histoire, on assiste à la lente, mais sûre, évolution de Séverine. Elle passe d’une personne effacée à une femme séduisante, presque fatale, pleine de sensualité grâce à un simple chemisier.
J’ai aimé l’idée qu’il suffit d’un élément insignifiant pour qu’une femme se sente puissante. Un vêtement qui procure confiance en soi dans tous les domaines : intellectuels, relationnels, sexuels… Je ne peux pas m’empêcher de faire un lien avec le film I feel pretty, même si les histoires ne se situent pas du tout à la même échelle.

L’élément qui m’a surprise, c’est la sensualité de cette BD. Les quelques scènes concernées sont assez crues, pas forcément graphiquement, mais plutôt dans le message passé. C’est ce qui m’a le moins parlé dans la BD, même si je comprends ce choix irrévérencieux et légèrement provocateur de Bastien Vivès.

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