Paris est à nous – Jojo Moyes

« La tête lui tourne. Elle est à Paris, dans des vêtements parisiens, et elle se prépare à sortir avec un Français qu’elle a rencontré dans une galerie d’art…
Elle est devenue folle.
C’est la chose la plus dingue qu’elle ait faite de sa vie.. »

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Titre : Paris est à nous
Autrice : Jojo Moyes
Editeur : Milady
Date de publication : 2018
Prix : 18.90 euros
(405 pages)

Note : 4/5

Ils ont le coup de foudre détour d’une rue, ils s’aiment mais ne s’entendent plus, ils retrouvent leur amour de jeunesse, des années plus tard, au hasard d’une fête, ils célèbrent leur anniversaire de mariage, ils se lancent dans des liaisons extra-conjugales, ils découvrent sans le vouloir les secrets de ceux qu’ils croisent, le temps d’un voyage.
Jojo Moyes raconte avec délicatesse le fabuleux destin de ces inconnus qui nous ressemblent. Des tranches de vie fourmillant d’émotions dans la ville des amoureux.
Paris est à nous est un recueil de 11 nouvelles tournant autour de l’amour, qu’il soit passé, présent ou futur. J’avais beaucoup aimé Avant toi ou Sous le même toit de Jojo Moyes, mais je n’ai pas retrouvé sa si jolie plume et la pertinence de ses personnages.

Les nouvelles me laissent toujours un sentiment d’inachevé, et ça a été le cas avec Paris est à nous. Je trouve que le format ne laisse pas assez de place aux histoires, cela donne le sentiment qu’elles sont survolées. Les deux seules dans lesquelles j’ai pu vraiment m’immerger étaient les plus longues : Paris Actually et Lune de miel à Paris.

Au-delà du format d’écriture, j’ai trouvé les histoires en elles-mêmes sans grand intérêt. Elles sont prévisibles et légères. Agréables à lire sur le moment, mais oubliées la minute suivante. 

Mais surtout, ce sont les messages véhiculés par ces nouvelles qui m’ont le plus dérangées. Jojo Moyes leur donne un fond moralisateur que je n’ai pas apprécié. Les histoires de tromperies, l’idée qu’une femme ne peut s’épanouir que si elle est en couple, un mari pardonné d’oublier les anniversaires parce qu’il travaille beaucoup, une femme transformée dès l’instant où elle passe de ballerines confortables à une paire de Louboutin (qui, je cite « ne sont pas faites pour être portées à la verticale« )… Tous ces éléments m’ont fait grincer des dents.
Pourtant j’apprécie Jojo Moyes ! Mais là, ce recueil ne m’a pas convaincue.

Je remercie les éditions Milady pour l’envoi de ce livre.