Les Virtuoses de la Cinquième Avenue – Joy Callaway

Titre : Les Virtuoses de la Cinquième Avenue
Autrice : Joy Callaway
Editeur : Milady
Date de publication : 2018
Prix : 18.20 euros
(510 pages)

Note : 3/5

Entre ses deux boulots, ses enfants et sa mère qui perd la tête, la vie n’est pas toujours facile pour Maisie. Mais, depuis qu’elle s’est décidée à quitter son mari violent, cette Irlandaise au caractère bien trempé retrouve peu à peu le chemin du bonheur. Jusqu’au jour où son fils Jeremy disparaît mystérieusement avec son meilleur ami. Que s’est-il passé le soir du 1er janvier ?
Avec l’aide de Fred, son chevalier servant, et de Lynn, sa fidèle amie, Maisie tente de reconstituer le fil des événements. Dans ce quartier populaire des environs de Dublin, chacun affronte les coups du sort avec humour et ténacité. Mais le terrible secret qu’elle va découvrir bouleversera à jamais le cours de sa vie.

Les Virtuoses de la Cinquième Avenue est une belle fresque d’époque sur le New-York des années 1890. L’autrice s’est inspirée de l’histoire de ses ancêtres pour écrire son roman, et je trouve ce point de départ des plus facsinants. Elle mêle avec adresse et fluidité personnages ayant réellement vécu (Edith Wharton, Putnam pour les plus célèbres, Virginia ou encore Franklin pour sa famille) aux personnages de fiction, comme Charlie ou d’autres personnages secondaires.

La quatrième de couverture fait une comparaison avec les Quatre Filles du Dr March, et bien que septique au début, j’ai finalement trouvé des ressemblances.
L’histoire des cinq enfants, dont 4 filles, un père disparu, des difficultés financières mais chacun mettant sa main à la pâte, des caractères différents mais tous complémentaires entre la modiste, la pianiste, l’éducatrice et l’écrivaine… Chacun des membres de la famille Loftin est unique en son genre et attachant.

L’histoire, quant à elle, m’a beaucoup plu. Portée par l’héroïne, Virginia, qui raconte tout à la première personne du singulier, on découvre un univers d’artistes riche et fourmillant d’idées, de partage. 

J’ai bien aimé le personnage de Virginia, mais je l’ai trouvée un peu plate. Elle passe beaucoup de temps à se morfondre de Charlie qui a pris une autre épouse qu’elle, ce que je trouve agaçant chez un personnage féminin. Elle ne fait pas preuve d’une grande force de caractère, elle donne l’impression d’être plus une spectatrice qu’une actrice.

Même si j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, j’ai passé un bon moment en compagnie de Virginia et du salon d’artistes de John Hopper. Pour complexifier l’intrigue, l’autrice a choisi de rajouter quelques éléments mystérieux et des rebondissements, permettant à l’histoire de ne pas être qu’une simple romance.

Encore merci aux éditions Milady pour l’envoi de ce roman !