« Je me plais à inventer des dialogues incisifs quand je me réveille au milieu de la nuit. La nuit, comme on sait, transforme la perception qu’on entretient avec le réel. Et là, je me sens forte. Je suis une version warrior de moi-même qui règles les problèmes à coups de « Mais t’es qui, toi ! » J’enchaîne les reparties au quart de tour. »
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Titre : Je suis le genre de fille
Autrice : Nathalie Kuperman
Editeur : Flammarion
Date de publication : 2018
Prix : 18 euros
(219 pages)
Note : 3/5
« D’accord » : c’est peut-être le mot qu’elle dit le plus souvent, par fatigue, lâcheté ou absence d’à-propos. Mais certains soirs, tard, après avoir improvisé une danse dans son salon pour chasser les contrariétés de la journée, elle est capable d’envoyer des mails incendiaires ou insensés pour rectifier la situation. Oui, c’est le genre de fille accommodante, avec ses proches, son ex-mari un brin narquois, son adolescente de fille, son trop parfait collègue de travail. Puis ceux à qui elle tient inlassablement la porte dans le métro, ceux qu’elle laisse passer indéfiniment devant elle à la caisse du supermarché au motif que leur caddie est moins rempli. Conciliante, oui, jusqu’au moment où elle dit non, un immense Non lancé comme un éclat de rire à la figure de ceux qui ne doutent jamais d’eux, qui tiennent à jouer le premier rôle dans leur comédie sociale. Mais pour qui se prennent-ils ?
Je suis le genre de fille est un roman dans lequel Nathalie Kuperman met en scène une héroïne qui nous parle à la première personne du singulier. J’ai trouvé facile de m’identifier à elle sur certains points, parce qu’elle traverse les mêmes choses du quotidien auxquelles on peut être confronté.e.s : la queue dans un supermarché, un conflit avec ses enfants, l’hypocrisie, le questionnement de soi-même, la pression des normes de la société…
Chaque chapitre débute par la même phrase, « je suis le genre de fille », à partir de laquelle l’autrice aborde une thématique différente. S’enchaînent donc une trentaine de chapitres dans lesquels on apprend à connaître cette héroïne, qui au fond, pourrait tout aussi bien être nous. On la suit à travers son monologue, ses questionnements, ses réflexions.
Si au début, je me suis prêtée au jeu en lisant avec plaisir les états d’âme du personnage principal, je me suis cependant vite essoufflée. Le ton, qui se veut parfois humoristique, parfois caustique, garde la base d’une longue plainte monocorde. Je trouve ça vraiment dommage parce qu’à la fin, j’en ai eu presque marre.
Je ressors donc assez mitigée de cette lecture, incapable de dire si je l’ai appréciée ou non. Le début commençait bien, mais à la moitié, je me suis ennuyée.
Je remercie les éditions Flammarion pour l’envoi de ce roman.
J’ai eu envie de le lire après la lecture du résumé… Mais en voyant ton avis je crois que je vais passer mon tour.
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Beaucoup d’autres blogueuses l’ont apprécié, donne lui peut être sa chance ^^
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Ah mince, il me donnait bien envie après avoir lu le résumé… Je sais pas si je me le procurerai du coup XD
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Mon avis est subjectif, peut être que toi tu aimerais ^^
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