Un éléphant, ça danse énormément – Arto Paasilinna

« Les éléphants naissent la trompe en avant. Et c’est ainsi que la petite Emilia vint au monde, vive et alerte, en février 1986. Il était minuit passé et il faisait bon chaud dans l’écurie des pachydermes du Suomi-Sirkus. »

***

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Titre 
Un éléphant, ça danse énormément
Auteur : Arto Paasilinna
Editeur : Denoël
Date de publication : 2018
Prix : 20.90 euros
Traductrice : Anne Colin du Terrail
(288 pages)

Note: 4/5

1

Emilia est un prodige des arts forains. Grâce à des années de cirque, la belle éléphante de trois ou quatre tonnes maîtrise mille acrobaties, et danse la troïka et le gopak à la perfection. Son spectacle ravit désormais les passants dans les gares, ainsi que les passagers du Transsibérien. Mais lorsque les lois se durcissent en matière de spectacle animalier, Emilia, en sa qualité d’éléphante, se retrouve brutalement au chômage… Lucia, sa dompteuse, ne peut se résoudre à abandonner son acolyte pachydermique, et c’est ainsi que démarre leur improbable périple, de ferme en ferme dans les forêts de Finlande, jusqu’à un cargo en partance pour l’Afrique. Petit à petit, les personnages les plus farfelus se pressent autour de l’adorable bête, chacun portant secours à ce pachyderme rempli de tendresse qui partout où elle passe sème l’enchantement et la zizanie. Entre deux amourettes, Lucia et Emilia s’embarquent dans des dizaines de mésaventures plus insolites les unes que les autres…

2

Je connaissais de nom Arto Paasilinna, mais je n’avais encore jamais lu un de ses romans. Je ressors plutôt mitigée de ma lecture.

J’ai été déstabilisée par la narration qu’a choisi l’auteur. Il nous raconte une histoire, un peu à la manière d’un conteur, avec très peu de dialogues.
Ce choix donne, je trouve, de la lourdeur au récit. Pendant les premiers chapitres, j’ai cru que l’auteur voulait établir un contexte, comme une introduction, avec la naissance d’Emilia et notre première rencontre avec Lucia. Or, il continue sur le même ton jusqu’à la fin. Je dois avouer qu’à partir du milieu du roman, j’ai eu un peu de mal.

Malgré ce petit point noir concernant la narration, j’ai beaucoup apprécié l’histoire en elle-même. Le périple d’Emilia et Lucia m’a conquise. Il est ponctué de moments pas toujours faciles et d’autres complètement farfelus, qui redonnent foi en l’humanité.

Les personnages, quant à eux, m’ont parfois bien fait rire. Leurs traits sont exagérés, leurs caractères exaltés. Ils ont tous ce côté qui penche vers l’absurde que j’ai bien aimé.

Globalement, c’est une lecture sympa mais je n’ai pas accroché plus que ça. Merci aux éditions Denoël pour l’envoi de ce roman.

 

 

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