The Vanishing Girl T1 – Laura Thalassa

« Ses paroles atteignaient cet endroit au fond de moi qui avait été intouchable, cet endroit que j’avais caché à tout le monde.
Je n’étais plus seule dans ma vie. »

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Titre: The Vanishing Girl T1
Auteur: Laura Thalassa
Editeur: Michel Lafon
Date de publication : 2018
Prix: 15.95 euros
(365 pages)

Note: 3/5

Chaque nuit, après s’être endormie, Ember Pierce disparaît. Elle peut alors se téléporter n’importe où : à l’étranger dans une ville inconnue ou dans la chambre d’un garçon qui la fait craquer. Après dix minutes, son temps écoulé, elle retourne dans son lit. C’est un secret qu’elle a réussi à conserver pendant ces cinq dernières années. Mais, maintenant, quelqu’un d’autre est au courant.

Une semaine après son dix-huitième anniversaire, un garçon superbe, Caden Hawthorne, la kidnappe et la livre au gouvernement avant de disparaître sous ses yeux. Ember comprend alors deux choses : elle n’est pas seule et les gens comme elle – les téléporteurs – sont utilisés comme une arme.

Expédiée dans un camp d’entraînement quasi militaire, Ember découvre qu’on lui a affecté Caden comme partenaire. Ils doivent désormais travailler main dans la main lors de missions de téléportation pour le gouvernement, toutes plus risquées les unes que les autres. Mais Ember compte retrouver sa liberté et elle se rapproche de Caden, qui semble détenir la clef qui la fera sortir de cette prison. Si elle parvient à rester en vie !

 

Je ressors très mitigée de ma lecture de The Vanishing Girl. Je pense que j’en attendais beaucoup, ayant été séduite par le résumé et la couverture.

Déjà, je n’ai pas apprécié l’héroïne plus que cela.  Ember est une ado pourtant énergique, elle ne se laisse pas faire par les autres et se rebelle contre sa destinée. Mais je l’ai trouvée plate et lisse, prévisible même. Sa relation avec Caden est précipitée et reproduit tous les clichés du genre YA.
D’ailleurs, parlons-en de Caden. Même s’il est attachant, il m’a agacée avec ses “princesse” à tout va dès qu’il s’adresse à Ember. Je trouve ça condescendant et réducteur. Même si c’est censé être un surnom mignon, on n’appelle pas quelqu’un qu’on connaît depuis deux minutes « princesse ». Ca serait mieux passé si Ember aussi avait usé d’un sobriquet ridicule à l’encontre de Caden !
La romance prend trop de place dans ce roman. Je pense qu’il m’aurait plus marquée sans histoire d’amour, combinée à des scènes olé-olé entre les deux tourtereaux, qui ne sont pas tout à fait à l’image de celle des ados aujourd’hui.

Concernant l’histoire, je n’ai été emportée qu’à moitié. J’adore l’idée de base, mais beaucoup de questions restent sans réponses. On ne sait pas vraiment comment, ni pourquoi les personnages se téléportent. L’idée de l’intrigue est bonne, mais globalement j’ai eu l’impression que l’autrice prenait tous les éléments qui ont eu du succès dans les romans YA dernièrement et les a mélangé pour écrire son livre.

Le rythme est saccadé, avec un début un peu trop rapide et pas très cohérent. Tout s’accélère à la fin et nous laisse sur un bon cliffhanger. C’est d’ailleurs cette note de suspense qui m’a convaincue. Malgré tous ces petits défauts, j’ai quand même envie de connaître la suite.

Je remercie les éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce roman.