Série – The Bold Type

 

Réalisatrice : Sarah Watson
Actrices principales : Katie Stevens (Jane Sloan) ; Aisha Dee (Kat Edison) ; Meghann Fahy (Sutton Brady)
Genre : drame, vie quotidienne, mode
Diffusion : Freeform / disponible sur Amazon Video
Pays d’origine : Etats-Unis

La série est inspirée de la vie de l’ancienne rédactrice en chef du magazine féminin Cosmopolitan, Joanna Coles.

Note : 5/5

 

 

 

 

– Synopsis-

La série suit le quotidien de trois jeunes femmes, Jane, Kat et Sutton, qui travaillent toutes pour le magazine féminin Scarlet.

Jane est maintenant rédactrice pour le magazine après plusieurs années passées comme assistante. Kat est la directrice des réseaux sociaux du magazine et Sutton est l’assistante de l’une des éditrices du magazine mais cherche à évoluer professionnellement.

Les filles vont enchaîner les obstacles, positifs comme négatifs, et apprendre à se connaitre et à grandir aussi bien personnellement que professionnellement.

– Avis –

Cette série, bien trop courte avec seulement 10 épisodes de 45 min chacun, est un petit bijou de positivité et de girl power.

Je m’attendais à une sorte de Diable s’habille en Prada revisité, puisque la série se déroule dans le monde de la mode. Je pensais voir une patronne tyrannique et égoïste, des amies qui se tirent dans les pattes pour être celle qui s’en sort le mieux, de la compétition, du drama à outrance… Mais pas du tout ! Je n’aurais pas pu être plus éloignée de la vérité.

Les trois héroïnes sont pétillantes, souriantes et battantes ! Elles se serrent les coudes dans toutes les situations, que ce soit pour un déboire amoureux, un questionnement sur la sexualité, ou une catastrophe professionnelle. Voir autant de solidarité fait chaud au coeur.
Bien sûr, tout n’est pas rose, elles traversent quelques conflits, mais finissent toujours par se retrouver. Ces trois personnages féminins sont des femmes fortes et indépendantes. Elles savent ce qu’elles veulent dans leur vie et font tout pour y parvenir.

Jane est celle à qui j’ai le moins accroché, même si elle est au centre de la série. Celles qui m’ont le plus touchée sont ses deux amies. Sutton m’a beaucoup plu pour son énergie intarissable et son optimisme à toute épreuve. Des trois, c’est celle qui a le plus de volonté. Elle ne part de rien et se démène pour trouver sa place.

Ma préférée est incontestablement Kat. Elle est sensible, passionnée, idéaliste et légèrement tête-brûlée. J’ai beaucoup aimé sa relation avec Adena, la façon dont elle se questionne sur son orientation sexuelle.

 

 

Les quelques personnages masculins sont tout aussi sympas, d’autant plus que la série ne tourne pas autour d’intrigues amoureuses. Et ça, ça fait du bien.

La patronne, Jacqueline, m’a énormément surprise. Bien loin de la rédactrice en chef tyrannique précédemment évoquée, elle se place plutôt comme une sorte de figure maternelle. Elle ne rabaisse pas ses employés mais essaie plutôt de les aider, des les guider du mieux qu’elle le peut pour les faire évoluer. C’est elle qui fait de Scarlet un magazine féminin féministe et positif.

A travers les personnages de Jane, Sutton et Kat, la série aborde de nombreuses thématiques actuelles et pertinentes : la sexualité, les femmes dans la politique, dans les médias, la mode… Le tout avec une vision extrêmement positive et bienveillante, résistant aux injonctions de la société.
C’est frais, enthousiasmant, pétillant… et féministe ! D’un féminisme rafraîchissant. Adieu les clichés sur les femmes dans le journalisme féminin. Ici, pas de femmes obsédées par leur poids ou leur style. Elles sont focalisées sur leur réussite professionnelle.

En bref, cette série est un vrai petit bijou ! Vivement juin pour la saison 2 !