« Ce n’est peut-être pas dans la perfection que les choses prennent leur sens, mais dans le chaos. »
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Titre: Reborn T1 : Disaster
Auteur: Rachel Van Dyken
Editeur: Milady
Date de publication : 2018
Prix: 6.90 euros
(380 pages)
Note: 1/5
Kiersten, 18 ans, entre à l’Université de Washington. Elle peine à faire le deuil de ses parents qu’elle a perdus deux ans auparavant dans des circonstances tragiques. Sa rencontre avec Weston, idole de l’équipe de football de la fac, va changer radicalement son regard sur ce drame familial.
Ce roman a été une très grosse déception pour moi. J’avais très envie de lire une New Romance, je m’attendais à un livre dans la même veine que les « Jeu de… » de Jennifer L. Armentrout ou encore de la saga Off-Campus d’Elle Kennedy mais il n’en est rien.
Tout d’abord, l’écriture ne m’a pas du tout séduite. L’autrice écrit comme elle parle et va beaucoup trop vite sur certaines choses, notamment sur la présentation de ses personnages. Ils sont creux et sans grand intérêt. La romance est bâclée, en 2 pages top chrono les protagonistes sont tombés amoureux. Ce n’est pas du tout crédible.
Concernant les thématiques abordées, cela aurait pu être intéressant mais encore une fois, c’est bâclé. L’autrice enchaîne les clichés sexistes (pardon, mais dire encore aujourd’hui, je cite « Ma colocataire arborait minijupe, talons hauts et tee-shirt court. Jamais de ma vie on ne me verrait porter une tenue pareille. Oncle Joe me tuerait. J’aurais envie de me tuer moi-même. C’est vrai quoi, c’était avec ce genre de vêtements que les filles s’attiraient des ennuis.« , pour moi c’est un gros NON).
Surtout, elle tombe en plein dans la culture du viol. Je veux bien qu’elle ait voulu aborder le viol « inversé » mais elle le fait tellement maladroitement que c’en est ridicule.
Surtout, elle tombe en plein dans la culture du viol. Je veux bien qu’elle ait voulu aborder le viol « inversé » mais elle le fait tellement maladroitement que c’en est ridicule.
J’ai lu ce roman jusqu’au bout parce que c’est un service presse que j’ai demandé aux éditions Milady, que je remercie encore pour l’envoi, mais j’ai eu plus d’une fois envie de le jeter par terre et d’arrêter.
Ma chronique peut sembler virulente, pourtant beaucoup d’autres personnes ont apprécié ce roman. Il n’y a qu’à lire les nombreux avis positifs sur Babelio ou Amazon. Cependant pour moi, ça n’a pas marché.