« Pire qu’une odeur de pourriture, la honte est une cochonnerie gluante et vivante, tenace et irritante, qui s’immisce partout. »
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Titre : Ma mère, la honte !
Auteur : Hubert Ben Kemoun
Editeur : Flammarion Jeunesse
Date de publication : 2018
Prix : 14 euros
(164 pages)
Note : 5/5
Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d’art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c’est l’enfer.

J’ai adoré le style fluide, dynamique et incisif de l’auteur. Il fait parler son héroïne, Mélanie, à la première personne. C’est un personnage terriblement attachant, pleine d’humour et d’intelligence. Surtout, c’est une ado qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ni berner par les adultes. Elle fait preuve d’une grande maturité pour son âge (13 ans) et montre une sacrée force de caractère.
L’intrigue, rondement menée, tourne autour de cet événement innommable au début, puis mentionné comme « la catastrophe » : la mère de Mélanie a saccagé une oeuvre d’art en faisant son boulot de femme de ménage. En même temps, face à une montagne de détritus, que pouvait-elle faire d’autre ?
Abordé avec humour durant les premières pages, cet événement prend vite une tournure plus dramatique au fur et à mesure que les conséquences se font ressentir : le licenciement de la mère de Mélanie, les amis qui se détournent, le scandale dans la petite ville… Je n’ai pu que compatir à la peine de Mélanie et de sa mère. Mais quand l’une se laisse submerger par la catastrophe (maman Rotten), l’autre garde la tête haute et défie quiconque ose la blâmer (fille Rotten).
Abordé avec humour durant les premières pages, cet événement prend vite une tournure plus dramatique au fur et à mesure que les conséquences se font ressentir : le licenciement de la mère de Mélanie, les amis qui se détournent, le scandale dans la petite ville… Je n’ai pu que compatir à la peine de Mélanie et de sa mère. Mais quand l’une se laisse submerger par la catastrophe (maman Rotten), l’autre garde la tête haute et défie quiconque ose la blâmer (fille Rotten).
J’ai un peu vu venir la fin mais cela ne m’a pas dérangée, bien au contraire. Bref, c’est un tout petit roman mais une grande histoire qui m’a totalement conquise ! C’est frais, c’est pétillant et prenant !
Il me tente vraiment beaucoup ce livre.
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C’est une vraie pépite, fonce ! :p
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J’ai pensé à toi en le recevant, content de voir qu’il t’a plu !
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Aaaah alors tu l’as lu ? Tu en as pensé quoi ? ^^
(J’ai aussi pensé à toi quand je l’ai reçu dans ma boîte aux lettres !)
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(Ahah ^^)
C’est du Ben Kemoun dans toute sa splendeur. Comme tu le décris on le dévore, on est totalement emporté par les événements, et pour le coup le fait que le roman soit court lui donne beaucoup d’impact. Et les touches d’humour viennent conclure avec brio notre lecture.
Bon, après, je ne suis pas forcément hyper objectif mais en tout cas c’est une lecture marquante, surtout que ça faisait un moment que je n’avais pas lu de « jeunesse ».
En parlant de jeunesse, si tu as l’occasion de l’avoir, le prochain Cassandra O’Donnell (il sort le 14 mars pour le salon) vaut le détour 🙂
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Oh, j’avais la possibilité de le choisir quand Flammarion m’avait envoyé le programme des sorties mais je ne sais pas pourquoi je n’étais pas tentée… Je n’ai pas une superbe relation avec ma mère, c’est peut-être ça qui m’a freiné hahah en tout cas, ta chronique est bien construite et donne envie! Bisous Candine
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Ooooh je suis désolée 😦 c’est vrai que des fois c’est dur de lire des livres dont les thématiques nous touchent particulièrement de près…
Merci beaucoup ❤
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Merci pour cette critique, et ravi de vous avoir rencontrée samedi à Besançon au Livre dans la Boucle. Sincèrement.
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Merci à vous, j’étais également ravie de vous rencontrer 😀
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