La première fois qu’on m’a embrassée je suis morte – Colleen Oakley

« Si j’ai appris une chose, c’est que l’amour est chaotique. Il ne nous est pas livré dans un joli paquet cadeau. Il ressemble plutôt au cadeau d’un enfant, tout froissé et gribouillé au crayon. Imparfait. Mais toujours un cadeau. Seulement, tous les cadeaux ne sont pas faits pour durer éternellement. « 

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Titre : La première fois qu’on m’a embrassée je suis morte
Auteur : Colleen Oakley
Editeur : Milady
Date de publication : 2018
Prix : 18,20 euros
(503 pages)

Note : 4/5

Fantasque et drôle, Jubilee Jenkins souffre d’un mal extrêmement rare : elle est allergique au contact humain (pour résumer aux gens). Après un épisode qui a failli lui coûter la vie, elle décide de ne plus sortir de chez elle. Mais à la mort de sa mère, Jubilee doit affronter le monde et les gens. Elle trouve refuge à la bibliothèque municipale, où elle décroche un travail, et y rencontre Eric Keegan, un homme divorcé qui vient de s’installer en ville avec son fils adoptif, un petit génie perturbé. Bien qu’il ne comprenne pas pourquoi Jubilee le tient à distance, il est sous le charme… Ces trois-là n’étaient pas destinés à se croiser et pourtant seule leur rencontre va leur permettre de s’ouvrir à la vie et à l’amour, formant ainsi un trio irrésistible.

 

La première fois qu’on m’a embrassée je suis morte est un très chouette roman feel-good. Aussitôt commencé, aussitôt terminé !

On suit les deux personnages principaux, Jubilee et Eric, à travers l’alternance de chapitres racontés de leur point de vue respectif.
Jubilee est une jeune femme très drôle, pleine d’autodérision, mais également fragile. Elle a du mal à s’ouvrir aux autres compte tenu de sa situation : zéro contact physique sous peine de mort, ça ne facilite pas les choses, sans parler de sa légère tendance à l’agoraphobie ! C’est une héroïne à laquelle il est très facile de s’attacher. Je suis tout de suite tombée sous son charme, avec son caractère têtu et sa gentillesse.

Eric, quant à lui, m’a moins plu. Il est sympa, possède un bon sens de l’humour aussi, mais j’ai moins accroché. Sa situation n’est pas évidente non plus, entre sa femme et sa fille qui ne lui parlent plus, et son fils adoptif qui pense maîtriser des pouvoirs de télékinésie. Cependant, il reste un personnage doux et ouvert.

L’autrice emploie un style léger, créant une atmosphère douce et cocooning sur les bords. C’est léger, frais et ça se lit tout seul, malgré les quelques 500 pages. J’ai bien aimé le fait qu’elle alterne les points de vue entre Jubilee et Eric, pour nous apprendre à mieux les connaître. J’ai aussi trouvé que les extraits du New York Times étaient une super idée, ils nous permettent de mieux comprendre la maladie de Jubilee et ses conséquences.

En bref, j’ai passé un bon moment de lecture avec cette romance toute douce.

Un grand merci aux éditions Milady pour l’envoi de ce roman !