« A person is, among all else, a material thing, easily torn and not easily mended.«
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Titre : Atonement
Auteur : Ian McEwan
Editeur : Vintage Books
Prix : 9.49 euros
Date de publication : 2016 pour la présente édition
Note : 4/5
Sous la canicule qui frappe l’Angleterre en ce mois d’août 1935, la jeune Briony a trouvé sa vocation : elle sera romancière. Du haut de ses treize ans, elle voit dans le roman un moyen de déchiffrer le monde. Mais lorsqu’elle surprend sa grande sur Cecilia avec Robbie, fils de domestique, sa réaction naïve aux désirs des adultes va provoquer une tragédie. Trois vies basculent et divergent, pour se recroiser cinq ans plus tard, dans le chaos de la guerre, entre la déroute de Dunkerque et les prémices du Blitz. Mais est-il encore temps d’expier un crime d’enfance ? Un roman dans la grande tradition romanesque, où Ian McEwan, tout en s’interrogeant sur les pouvoirs et les limites de la fiction, restitue, avec une égale maîtrise, les frémissements d’une conscience et les rapports de classes, la splendeur indifférente de la nature et les tourments d’une Histoire aveugle aux individus.
Lorsque j’ai acheté Atonement en librairie, j’avais été séduite par le résumé qui promettait une histoire de famille compliquée, et un événement fatidique. Je n’ai pas du tout fait le rapprochement avec l’adaptation cinématographique qui en a été faite sous le titre “Reviens-moi”, mais cela m’a permis de mieux visualiser les décors et les personnages.
L’auteur prend le temps de nous introduire les différents personnages et le contexte. Le récit, divisé en 4 parties différentes, est porté principalement par Briony. La première partie correspond quasiment à la moitié du roman et est consacrée à la chronologie des événements qui surviennent une journée d’été, bouleversant totalement la vie de la famille ; la seconde relate une partie du quotidien de Robbie, soldat déployé en France à la fin de la Seconde Guerre Mondiale ; dans la troisième, un peu plus courte, on retrouve Briony, infirmière dans un hôpital de guerre ; la dernière partie effectue un saut dans le temps, nous dévoilant la construction même de l’intrigue.
L’auteur maîtrise à la perfection la complexité psychologique de ses personnages. Il explore avec aisance les relations familiales, l’innocence et la naïveté du début de l’adolescence, la pression sociale…
La thématique globale du livre reste, comme son titre l’indique, le fait de se repentir de ses actes, d’essayer de se faire pardonner pour le mal que l’on a fait. C’est ce que Briony tente de faire au fil des pages.
En parallèle, l’auteur aborde avec brio la dimension de l’écriture, et le pouvoir qu’elle détient à travers le personnage de Briony.
Ce classique moderne de la littérature anglaise ne m’avait pas convaincue plus que ça, jusqu’à ce que j’en discute avec un ami qui passe l’agrégation d’anglais cette année (le roman est au programme). Le fait de le décortiquer et d’en analyser certains passages m’a fait comprendre qu’il ne faut pas se contenter de ce que l’on perçoit en surface du texte. Et finalement, ce roman est brillant par la mise en abîme que l’auteur établit. C’est tellement subtil qu’on ne le découvre qu’à la fin !
Oh tu me donnes envie de le découvrir ! Je n’ai vu que la bande annonce du film mais l’intrigue à l’air intéressante !
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Fonce si tu as envie de le lire 😁
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