Sous le même toit – Jojo Moyes

« Ça va s’arranger, lui dit-elle. Parfois, la vie est vraiment pourrie, et au moment où tu crois que c’est fichu pour toujours, ça s’améliore.« 

***

Titre : Sous le même toit
Auteur : Jojo Moyes
Editeur : Milady
Date de publication : 2017

Note : 3.5/5

Lorsque son mari meurt sans crier gare, lui laissant une montagne de dettes, Isabel Delancey doit radicalement changer de train de vie. Elle n’a d’autre choix que de déménager avec ses deux enfants pour s’installer à la campagne, dans une maison de famille délabrée. Tandis que les murs s’effritent autour d’eux, et que ses dernières économies fondent comme neige au soleil, Isabel espère pouvoir compter sur le soutien de ses voisins. Elle ne se doute pas que sa simple présence au village a réveillé de vieilles querelles… Les vies s’entrechoquent, et Isabel va découvrir que faire de cette maison le « home sweet home » dont elle rêve est un combat de chaque instant.

J’avais adoré Avant toi de Jojo Moyes, j’étais donc très curieuse de la découvrir à travers un autre de ses romans. Globalement, j’ai plutôt apprécié ma lecture.

La thématique de la maison est omniprésente. On la retrouve à travers le vocabulaire, le métier de certains personnages (agent immobilier, travaux de bâtiment…) mais également dans l’ambiance générale du roman, qui tourne autour de la maison espagnole. Tout le monde est fasciné par la bâtisse et en parle : Isabel essaie d’en faire un nouveau départ pour elle et ses enfants, Matt et Laura rêvent chacun à leur manière d’y habiter, Nicholas veut en faire un complexe immobilier… Ça en devient fascinant pour nous aussi. Je me suis surprise à imaginer les pièces, le cachet de la maison. Je dois quand même avouer qu’à certains moments, j’ai trouvé un peu lourds tous ces paragraphes sur l’agencement des pièces, la décoration et les travaux. Mais cela ne gêne pas la lecture outre mesure.

J’ai eu du mal à m’attacher à Isabel, personnage principal. Je l’ai trouvée égoïste, peu présente pour ses enfants, qu’elle laisse se débrouiller par eux-mêmes. Tout tourne autour de son violon et de la musique. Mais à partir de la seconde moitié du roman, elle se révèle à nous sous un autre jour. Elle devient plus attentive à ce qui l’entoure, s’ouvre aux autres et s’implique beaucoup plus dans son quotidien.
Les autres personnages étaient bien construits, quoique lisses et légèrement prévisibles.

Sur les presque 600 pages du roman, on découvre la vie de familles, les relations complexes qui unissent les personnages les uns aux autres. C’est doux et réconfortant, c’est humain et ça se lit tout seul.