Tortues à l’infini – John Green

« On se rappelle son premier amour parce qu’il montre, il prouve qu’on est capable d’aimer et d’être aimé, que rien dans ce monde n’est mérité si ce n’est l’amour, que l’amour est à la fois le moyen de devenir une personne et la raison pour laquelle on la devient. »

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Titre
: Tortues à l’infini
Auteur : John Green
Editeur : Gallimard Jeunesse
Date de publication : 2017

Note : 5/5

1
Aza Holmes, 16 ans, a tout pour être aimée et avoir un bel avenir, mais elle a grandi avec une pathologie psychique. Qui est-elle, où est-elle, lorsque la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles s’empare d’elle ? Vous aimerez Aza, qui raconte sa propre histoire, vous aimerez sa meilleure amie Daisy la tornade, et vous aimerez Davis, fils d’un milliardaire mystérieusement disparu.
Un trio improbable qui va mener l’enquête, et trouver en chemin d’autres mystères et d’autres vérités…

2

De tous les livres de John Green, c’est Qui es-tu Alaska qui m’a le plus marquée. Et enfin, j’ai retrouvé dans Tortues à l’infini la même ambiance, les mêmes personnages torturés mais attachants. J’ai eu l’impression de redécouvrir le John Green que j’ai lu en étant ado. Celui qui saisi à la perfection à quel point cette période de la vie est difficile et remplie de questionnements.

Le résumé laisse entendre que le roman porte sur une enquête, mais ce n’est qu’une infime partie du récit. L’auteur aborde une thématique particulière, puisqu’elle le concerne personnellement : celle de l’anxiété et des TOC, et c’est autour de cela que tourne le récit.

On découvre ainsi Aza, la narratrice, jeune lycéenne, touchée par ces troubles du comportement. J’ai tout de suite été immergée dans son quotidien, et j’ai été piégée avec elle dans les méandres de ses pensées, le schéma invariable de l’anxiété, la peur des microbes et de ce que leur contact avec sa peau peut entraîner, la blessure au doigt qui lui permet de se « purger »… C’était à la fois étouffant, et parfois incompréhensible de voir à quel point l’esprit angoissé peut prendre le contrôle sur la rationalité.

Les autres personnages sont tout aussi réussis. J’ai particulièrement apprécié Daisy, la meilleure amie d’Aza. Son tempérament explosif et son talent pour les fanfictions sur Star Wars m’ont fait beaucoup rire.
J’ai un peu moins accroché au personnage de Davis, ce poète perdu dans sa tour d’ivoire, qui s’exprime à coups de citations et de textes mélancoliques sur son blog. Cela m’a paru à peine trop mièvre et cliché.

2 réflexions sur « Tortues à l’infini – John Green »

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