The Winner’s Kiss – Marie Rutkoski

You don’t need to be gifted with a blade. You are your own weapon.

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Titre
: The Winner’s Kiss
Auteur : Marie Rutkoski
Editeur : Bloomsbury
Date de publication : mars 2016

Note : 3.5/5

1

Alors que la guerre entre Herranis et Valorians commence, Arin est plus déterminé que jamais à oublier Kestrel, blessé au plus profond de lui-même par sa trahison et son rejet. Le destin de tout son peuple est désormais entre ses mains, et il doit tout faire pour maintenir son alliance avec Dacran.
De son côté, Kestrel est enfermée dans un camp pour prisonniers, forcée de travailler dans des conditions atroces et brutales. Elle ne rêve que de s’échapper et dire toute la vérité à Arin. Mais sa situation est sans espoir…

2


Le début du roman est particulièrement sombre, Marie Rutkoski donne tout de suite le ton : nos héros sont dans une situation difficile ou peu d’espoir semble permis. Entre Arin qui se jette à corps perdu dans la guerre et Kestrel qui vit dans des conditions abominables au camp de prisonniers, j’ai eu du mal à être optimiste pour la suite de l’histoire !

Le premier tiers du roman est consacré à une lente évolution dans l’état d’esprit d’Arin et Kestrel. Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place, des secrets et des vérités sont enfin révélées. Leur relation à tous les deux est loin d’être facile, surtout après ce qui est arrivé à Kestrel. Il leur faudra du temps pour apprendre à se ré-apprivoiser. Et ENFIN, Marie Rutkoski nous dévoile quelques moments un peu tendres, loin de toutes les tensions qu’il y a pu avoir dans les deux premiers tomes, et ça fait du bien !! Les joutes verbales incessantes entre Arin et Kestrel commençaient à me lasser, ça n’allait nulle part.

Je me suis quand même un peu ennuyée dans ce troisième et dernier tome… J’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs au niveau de l’intrigue, et le côté militaire omniprésent était fastidieux à lire. Autre petit bémol : le dieu de la mort qui parle à Arin… Je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteure avec cet aspect là du roman, surtout qu’il ne se place pas dans un univers de fantasy. La bataille finale entre Kestrel et l’empereur m’a laissée sur ma faim, je m’attendais à quelque chose de plus impressionnant. La fin du livre m’a aussi parue très rapide. Bref, je suis contente d’avoir terminé cette saga, c’était une lecture sympathique mais j’en ressors un peu déçue.