The Winner’s Crime – Marie Rutkoski

“If you won’t be my friend, you’ll regret being my enemy.”

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Titre
: The Winner’s Crime
Auteur : Marie Rutkoski
Editeur : Bloomsbury
Date de publication : mars 2015

Note : 4/5

1

Suivre son coeur peut être un crime.
Un mariage royal devrait être une célébration, avec feux d’artifices et danses jusqu’à l’aube. Mais pour Kestrel, promise au Prince, le mariage est un piège.
Kestrel brûle de dire la vérité à Arin : que ses fiançailles sont le prix à payer pour sauver sa vie. Mais dans un monde fait de mensonges et d’intrigues, comment peut-elle lui faire confiance lorsqu’elle ne se fait pas confiance elle-même ? La vérité éclatera au grand jour, et quand ce sera le cas, Kestrel et Arin apprendront le prix de leur crime.

2

Dans ce second tome de la saga The Curse par Marie Rutkoski, l’étau se resserre autour de nos deux héros, Kestrel et Arin.

Au début du roman, Kestrel est complètement remontée dans mon estime. Elle se révèle être un personnage fort et très intelligent. Son talent pour les stratégies ressort de manière vive. Sa situation au palais impérial est plus que délicate, et je l’admire pour son abnégation et sa détermination à garder Arin en sécurité.

Je l’ai trouvée très forte et très courageuse d’accepter de se marier pour sauver Arin, ce qui revenait à se jeter littéralement dans la gueule du loup lorsqu’on apprend à connaître l’Empereur. Ce dernier n’hésite pas à l’intimider de manière assez violente pour lui faire comprendre qu’elle est à sa merci. Mais c’est sans compter sur le caractère bien trempé de notre héroïne, qui plutôt que de se laisser abattre, fait tout pour lui mettre des bâtons dans les roues.

Jusque là, tout va bien. C’est à partir du moment où Arin entre de nouveau en scène que cela se gâte. Le jeu du chat et de la souris, du “je t’aime moi non plus” a été beaucoup trop exploité par Marie Rutkoski, à tel point que j’en ai trouvé ça agaçant. Kestrel est tellement têtue à tout cacher à Arin que plus aucune communication n’est possible entre eux. Leurs relations sont très difficiles à cause de tous ces non-dits qui flottent entre eux. Chacun est déchiré par son devoir envers sa nation et ses sentiments. C’est très frustrant pour le lecteur !

Pour ce qui est de l’histoire, Marie Rutkoski maîtrise les éléments de son intrigue à la perfection. Tout s’enchaîne de manière fluide et bien orchestrée. J’ai particulièrement apprécié le personnage de l’empereur, qui est détestable à souhait et fait un méchant parfait ! Il personnifie le sentiment de malaise qui persiste tout au long du roman. Il a une longueur d’avance sur tout le monde et n’hésite pas à manipuler ou employer la force pour parvenir à ses fins.

La fin du roman est déchirante, nous laissant impatient pour lire la suite.