Looking for Alaska – John Green

Imagining the future is a kind of nostalgia”

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img_1383Titre
: Looking for Alaska
Auteur : John Green
Editeur : Harper Collins
Date de publication : 2015

Note : 5/5

– Résumé –

Miles Halter a 16 ans et est passionné par les biographies et les dernières paroles de personnes célèbres. Il n’en peut plus de son lycée minable en Floride et décide de suivre les pas de son père : partir en pension à Culver Creek en Alabama. Cette décision, il la prend dans l’espoir de rencontrer ce qu’il appelle le Grand Peut-Être, qui lui permettra de rendre sa vie plus intéressante.
À Culver Creek, il fait la connaissance du Colonel, avec qui il partage sa chambre. Ce dernier lui présente Alaska. Miles est tout de suite subjugué par sa beauté, sa présence, sa manière d’être. Avec eux, il a l’impression de vivre plus pleinement, il se laisse entraîner dans la vie trépidante sur le campus : les cigarettes, l’alcool, les blagues, les revanches, les bêtises.. mais aussi le travail, puisque les cours sont difficiles, notamment le cours de religions.
Miles est pris dans l’engrenage de la vie en pension et s’installe peu à peu dans le confort d’un quotidien fait d’amis imprévisibles. Jusqu’au jour où le plus terrible et le plus imprévisible se produit, bouleversant sa vie et celle de l’école toute entière.

– Mon avis –

Miles, le narrateur, est un personnage assez effacé, il donne l’impression d’être plus un spectateur qu’un homme d’action. Il se laisse influencer par ses amis plus déterminés et sûrs d’eux. C’est à travers son regard et son statut de narrateur que l’on découvre les autres personnages : le Colonel, ce petit jeune homme court sur patte mais ô combien virulent lorsqu’on s’attaque à ceux qu’il aime ; Takumi le japonais discret mais attachant ; la belle Lara et son accent roumain ; et bien sûr Alaska, imprévisible et insaisissable. Elle est dotée d’un caractère assez changeant, parfois caractérielle, mais tellement fascinante par son énergie et ses réflexions profondes sur la vie. C’est autour d’elle que tourne ce roman, autour des questions et de la fascination qu’elle provoque sur les gens qui la fréquentent.

J’ai trouvé chacun des personnages justes et incroyablement bien construits, tant dans leur caractère que dans leurs émotions entre le avant et le après. John Green a parfaitement réussi à saisir cet état de l’adolescence, où l’on ne sait pas vraiment qui l’on est, qui l’on va et veut devenir. Toutes ces grandes questions que l’on se pose, celle du Grand Peut-Être, celle du labyrinthe de souffrance…

Le fait de diviser la narration en deux parties, le avant et le après, donne au roman une dimension plus profonde et maintient le lecteur dans l’inconnu, le laissant se questionner jusqu’au bout sur l’événement assez terrible ou extraordinaire pour qu’il y ait un avant et un après.

J’ai moi aussi été captivée par Alaska, et frustrée lorsque les questions de Miles sur elle sont restées sans réponses. Et je pense que c’est cette aura de mystère qui la rend aussi fascinante.

C’est un roman que je lis et relis depuis que je l’ai découvert, huit ans plus tôt. A chaque relecture, il revêt une dimension différente, comme s’il grandissait en même temps que moi. Les personnages et le récit, bien que familiers, semblent s’adapter à mon regard de lecteur qui mûrit au fil des années, me racontant une nouvelle histoire.

4 réflexions sur « Looking for Alaska – John Green »

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